La fin des dictatures en Grèce, au Portugal et en Espagne, survenue il y a cinquante ans, entre le printemps 1974 et l’automne 1975 selon les événements retenus, marque un tournant majeur dans l'histoire politique de l'Europe. Ces transitions sont perçues de manière ambiguë, à la fois comme des processus pacifiques et issus de résistances populaires face à des régimes autoritaires à bout de souffle. En effet, si la dictature des colonels en Grèce est un régime plutôt récent mais contesté, l’Estado novo portugais salazariste et l’Estado español franquiste sont en place depuis près de quarante ans au moment de leur chute. Cependant, cette période de bouleversements politiques témoigne d’un héritage complexe, où le thème de la violence est central, où les enjeux internes sont corrélés au contexte international, et où la question de la mémoire historique reste particulièrement vive. Après le premier volet sur la chute de la dictature des colonels en Grèce, voici le deuxième sur la fin de la dictature portugaise.
Violences institutionnelles et violences contestataires : une transition heurtée ?
L’Estado Novo au Portugal est l’un des plus longs régimes autoritaires du XXe siècle. Dirigée par António de Oliveira Salazar de 1932 à 1968, la dictature se caractérise par un une pratique nationaliste, antidémocratique et corporatiste du pouvoir. Le Portugal salazariste ancre son traditionalisme catholique dans une hostilité à la modernité ; son autorité s’appuie sur un empire pluricontinental hérité de cinq siècles d’expansion coloniale, ce lusotropicalisme garantissant l’autosuffisance du pays ibérique. Le rapprochement avec l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et l’Espagne franquiste dans les premières années du régime est suivi d’une neutralité durant la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, la dictature portugaise se maintient, et, dans le contexte de la Guerre Froide, s’arrime au bloc occidental. Elle représente un modèle de rempart contre l’influence soviétique par sa politique répressive hostile aux républicains, communistes, socialistes et autres anarchistes. La Police internationale et de défense de l'État fait appliquer la censure et surveille les activités du peuple, y compris dans les territoires d’outre-mer. Dans les années 1960, des guerres contre-insurrectionnelles sont menées par le Portugal en Angola, en Guinée-Bissau et au Mozambique face à des groupes rebelles menant des guérillas à visées indépendantistes. Les moyens mis en œuvre pour soutenir la guerre sont conséquents : on estime que 900 000 jeunes Portugais sont envoyés en Afrique jusqu’en 1974. Les deux tiers de l’armée portugaise sont mobilisés dans ces conflits ingagnables qui entraînent la mort de dizaines de milliers de personnes.
En 1970, Salazar meurt après avoir laissé le pouvoir à Marcelo Caetano, provoquant une libéralisation politique très superficielle, immédiatement contrebalancée par un raidissement au sujet des guerres coloniales. Les nouvelles générations rejettent massivement la poursuite de la guerre et s’investissent dans les mouvements de résistance, tant dans les milieux estudiantins que dans des groupes armés d’inspiration communiste (Ação Revolucionária Armada, Brigadas Revolucionárias). Des actions ciblées s’en prennent à des installations de l’armée entre l’automne 1970 et le printemps 1974, en vue de saboter l’effort de guerre. Les contestations s’étendent aux mouvements spontanés de travailleurs et même à certains milieux d’affaires, gagnés par l’idée que les colonies ne sont pas fondamentales pour le développement et la survie du pays. À l’international, l’acharnement à conserver ses dernières colonies vaut au Portugal une impopularité croissante au sein des opinions publiques des pays de l’OTAN, tolérant mal le soutien inconditionnel au régime de Lisbonne.
Au début de l’année 1974, dans ce climat social tendu, une opposition d’officiers militaires commence à poindre. Les revendications du Movimento das Forças Armadas sont davantage d’ordre corporatiste dans un premier temps, avant de s’étendre à des considérations politiques. Le haut dignitaire militaire António de Spínola publie le 22 février Portugal e o Futuro, un ouvrage dans lequel il plaide pour une fin des guerres d’outre-mer et expose ses critiques du gouvernement ainsi que ses solutions pour la restructuration de la nation. Mi-mars, des officiers quittent la caserne de Caldas da Rainha dans l’optique de renverser la dictature policière obstinée dans ses quêtes coloniales. Ce soulèvement échoue mais témoigne à la fois d’une aspiration au changement et d’une volonté de préserver la dignité de l’institution militaire face au désastre en cours. Craignant que la répression fasse tache d’huile, Marcelo Caetano ménage les principaux meneurs dans l’armée, mais une nouvelle insurrection est coordonnée par le jeune major Otelo Saraiva de Carvalho. Le 25 avril, le Movimento das Forças Armadas s’empare des lieux stratégiques de communication de Lisbonne et de villes secondaires du pays. La population sort dans les rues pour célébrer le renversement du régime. Les œillets rouges distribués aux patrouilles par une travailleuse d’un restaurant, Celeste Martins Caeiro, deviennent le symbole de cette transition opérée en un jour. Marcelo Caetano transfère le pouvoir au général de Spínola, dans l’idée de contrôler le soulèvement populaire émergent.
Solder le passé et bâtir l’avenir : reconstruire des relations intranationales et internationales
Spínola constitue une Junte de salut national, un groupe d’officiers qui assure l’intérim du pouvoir politique jusqu’à la formation d’un gouvernement civil. La junte bénéficie d’une tolérance de la part des masses populaires, qui prennent des initiatives spontanées pour répondre à leurs aspirations à la paix, à la prospérité et à la fin de l’oppression. Le 1er mai festif traduit cette ambiance de liesse mêlée de revendications d’égalité, de démocratie et de rejet de l’exploitation des travailleurs. Pendant un an et demi, le pays est en effervescence politique, connaît six gouvernements provisoires, et plusieurs tentatives de coups d’État voient le jour pour contrecarrer le Processo Revolucionário em Curso. Celui-ci s’accompagne de participations massives du peuple dans des conseils locaux et commissions de travailleurs, notamment dans les grandes villes de Lisbonne, Porto, Setúbal. Ces groupes agissent dans les domaines sociaux et politiques et demandent une épuration de la police politique ; ils proposent des réformes globales, sur le partage des terres, sur les droits des travailleurs, sur les institutions. Chacun des gouvernements provisoires a du mal à intégrer ces mobilisations et grèves populaires, ce qui contribue à distendre les liens entre le pouvoir en place et le peuple. Le général de Spínola, mécontent de la tournure des événements et de l’indépendance prévue des colonies, appelle à un soulèvement de la “majorité silencieuse” le 28 septembre 1974, une initiative compromise par des barricades établies par le peuple révolutionnaire dans Lisbonne. Spínola démissionne et fuit mais tente un nouveau coup d’État six mois plus tard, ce qui contribue à la réaction du Movimento das Forças Armadas, créant le Conseil de la Révolution, un organe détenant la réalité du pouvoir. Les réquisitions succèdent aux nationalisations, traduisant un virage à gauche. Durant cette période du printemps 1975, les tensions sont grandes entre les partisans d’une politique marxiste-léniniste et les partisans d’une économie de réforme, entre les socialistes, les communistes, les conservateurs et les conseils locaux. Dans ce contexte, le 25 avril, un an jour après jour après la Révolution des Œillets, se tiennent les élections pour élire les 250 députés de l’Assemblée constituante pour un mandat d’un an. Elles consacrent la victoire de la social-démocratie incarnée par Mário Soares.
Parallèlement, l’armée coloniale, accompagnée des populations européennes, quitte les territoires de l’Angola, du Mozambique, de Guinée-Bissau et du Timor. Les retornados, ces réfugiés européens revenus au Portugal, représentent plusieurs centaines de milliers de personnes et posent des enjeux sur leur statut. Parmi les soldats, nombreux sont hostiles au pouvoir en place et grossissent les rangs de formations paramilitaires nationalistes (Exército de Libertação de Portugal, Movimento Democrático de Libertação de Portugal, Movimento Maria da Fonte), dirigées par des spinolistes et financées par des franquistes. Par ailleurs, la situation se tend entre les socialistes et les communistes, accusés par Mário Soares de noyauter les institutions et de fomenter un régime soviétique. Le Parti socialiste quitte le gouvernement, ce qui alimente les divisions dans les comités locaux et dans plusieurs villes du pays, notamment au nord. Les conditions sont réunies pour un affrontement généralisé, se concrétisant dans un été chaud (“Verão Quente”), caractérisé par un climat de violence global, des crispations au sein de l’état-major, ainsi que des attaques de sièges d’organisations politiques et médiatiques. L’été voit également la proclamation des indépendances du Mozambique, du Cap-Vert, de São Tomé-et-Príncipe, puis l’Angola et le Timor suivent à l’automne.
Face à cette situation incandescente, les grandes puissances internationales surveillent l’évolution des forces en présence. Si le risque d’une guerre civile est patent, une intervention militaire directe ou indirecte de la part des deux grands paraît peu probable. Pour les États-Unis, le Portugal, membre de l’OTAN, ne doit pas basculer dans le communisme. Henry Kissinger envisage un scénario à la chilienne, à savoir une intervention financée par la CIA pour renverser le gouvernement de Salvador Allende le 11 septembre 1973, avant d’être dédit par l’ambassadeur Frank Carlucci. Si le Parti Communiste Portugais est l’un des plus soviétiques d’Europe, l’URSS rejette l’idée d’un “coup de Prague” à Lisbonne, ou de faire du Portugal un nouveau Cuba, risquant de provoquer une conflagration globale. La dictature militaire du Brésil sert de base arrière pour les contre-révolutionnaires et les anciens dirigeants de l’Estado Novo, de même que l’Espagne franquiste. Les pays de la Communauté Économique Européenne prêtent également un œil attentif à la transition post-autoritaire et demandent une stabilité politique renforcée pour prétendre à l’intégration communautaire. La situation se décante à partir de fin novembre. Le 25, des parachutistes d’extrême-gauche proches du brigadier Otelo Saraiva de Carvalho fomentent un nouveau coup d’État, repoussé par le lieutenant-colonel Ramalho Eanes, marquant la fin du Processo Revolucionário em Curso. Dans les mois qui suivent, la situation se normalise et la transition démocratique s’achève avec l’adoption de la Constitution puis avec le vote des élections présidentielles et législatives dans la première moitié de l’année 1976, consacrant respectivement Ramalho Eanes et Mário Soares aux postes de Président de la République et de Premier Ministre.
Une mémoire historique à vif ?
La période de la dictature de l’Estado Novo est marquée par un héritage contrasté. Contrairement à l’Espagne franquiste, le salazarisme n’est pas né d’une guerre civile et d’un traumatisme collectif responsable de centaines de milliers de morts. Si l’administration Salazar n’a pas atteint les niveaux de répression politique du fascisme ou du nazisme, la violence déployée au Portugal a entraîné la persécution de dizaines de milliers de personnes. Aussi, près d’un million de Portugais ont fait le choix de l’exil, une diaspora portugaise décisive dans la propagation des idées démocratiques au pays. La période de la dictature est marquée par un souvenir de pauvreté persistante mâtinée de domination policière, un sentiment négatif amplifié par la prégnance des guerres coloniales. Celles-ci suscitent une mémoire historique polémique : les générations contraintes au service militaire dans les colonies, les victimes de ces guerres injustes, sont effacées dans la mémoire collective au profit de l’armée en tant qu’institution, auréolée de son rôle décisif dans le soulèvement démocratique du 25 avril 1974. Ce passé peu glorieux est mis sous silence, dans l’idée de reconstruire et de placer ces crimes sous une chape de plomb et d'œillets.
Aussi, la date du 25 avril, devenue un jour férié célébrant la Fête de la liberté, est porteuse d’une charge ambiguë. Elle représente un symbole antifasciste puissant dans l’imaginaire national, ce qui peut s’accompagner d’une dimension romantique, héroïque, voire mythique. Le fait qu’il s’agit d’une transition par rupture, marquant un avant et un après, est indéniable. L’idée qu’il s’agit d’un mouvement pacifique et non violent, en revanche, est contredite par les séries d’événements se poursuivant jusqu’en 1976. Ce qui commence comme un coup militaire débouche sur un soulèvement global, accompagné d’une révolution porteuse d’immenses espoirs et de profondes divisions dans la société. La césure du 25 avril se distingue par le rôle joué par des militaires pour « démocratiser, décoloniser, développer » le Portugal. Néanmoins, certains segments militaires sont restés loyalistes au régime quel qu’il soit, quand d’autres ont manifesté une hostilité croissante aux processus de transition, conspirant à de nombreuses reprises pour organiser des coups d’État militaires. À l’issue de cette séquence, l’extrême-droite est considérablement et durablement affaiblie dans ses résultats électoraux, jusqu’aux élections de mars 2024, où le parti Chega! critique le 25 avril et ses conséquences. Toutefois, le règne de Salazar inspire, dans une partie notable de la population, une certaine nostalgie pour ce personnage supposément rigoureux et intègre, exaltant la grandeur séculaire du Portugal. De l’autre côté du spectre politique, les différentes mouvances de gauche portent un regard contrasté sur le 25 avril et ses suites, notamment le Processo Revolucionário em Curso. Pour les socialistes, cette période permet de faire advenir un modèle de société original, ni calqué sur les social-démocraties européennes ni sur les démocraties populaires du bloc de l’Est, et permettant l’enracinement à l’Ouest. Pour le Parti Communiste Portugais, les événements de 1975 ont failli dépasser le stade de la révolution bourgeoise et consacrer l’avènement d’un régime à la soviétique dans le bloc occidental. Pour d’autres tendances anti-autoritaires et tiers-mondistes, la période de 1974-1975 voit se confondre révolution et contre-révolution, orchestrée par un appareil d’État en crise, tenu par le Movimento das Forças Armadas, tour à tour main dans la main avec le Parti Socialiste et/ou avec le Parti Communiste. La révolution est marquée par des expériences de démocratie ouvrière dans les commissions de travailleurs et d’habitants, qui sont les acteurs directs d’une nouvelle société, mais qui prend fin avec le contre-coup d’État du 25 novembre 1975. La gauche de la gauche déplore que « les œillets sont fanés » ; la désillusion gagne progressivement l’opinion publique, sous fond de politique austéritaire conduite par Mário Soares.
Dans les décennies suivantes, les commémorations du 25 avril tendent à simplifier les événements pour en faire un processus de transition d’un régime dictatorial vers une démocratie libérale, une transition heurtée par des excès inhérents à toute révolution. Cependant, l’historiographie récente montre qu’il y a eu une combinaison entre éléments démocratiques et dynamiques révolutionnaires et que le processus portugais se caractérise par l’absence d’accommodements avec le système passé. En effet, une épuration administrative, économique et policière se met en place. De nombreux membres et informateurs de la police politique sont arrêtés et jugés par le tribunal militaire, en vertu de la loi n°8/75, mais les peines infligées sont très courtes. Des réparations matérielles et symboliques sont mises en place pour les victimes de la période de la dictature. Toutefois, aucun grand procès n’a jugé les cadres du régime. De nombreux crimes commis n’ont pas été jugés, entraînant un blanchiment de facto des tortionnaires. La mise en avant de figures-clés du régime salazariste, des armées coloniales et des forces contre-révolutionnaires, comme António de Spínola, suscite une profonde gêne dans l’opinion publique au fil du temps. Au moment du cinquantenaire de la Révolution des Oeillets, renégocier ces éléments de mémoire historique reste pleinement d’actualité. De même, au printemps 2024, le président conservateur Marcelo Rebelo de Sousa évoque la possibilité d’indemnisations financières pour les responsabilités dans les crimes coloniaux commis en Angola et au Mozambique.
Le 25 avril 1974, la plus ancienne dictature d’Europe occidentale s’effondre, avec la contribution décisive de l’armée. Ce coup d’État possède une symbolique lyrique assez forte, avec les fleurs portées au bout des canons. L’euphorie provoquée par l’événement dépasse les frontières portugaises et contribue à la fin du dernier empire colonial européen mais aussi à un potentiel renversement des rapports de forces dans le contexte de la Guerre Froide. Dans les temps qui suivent, un processus révolutionnaire singulier, nourri par des mouvements populaires puissants, ouvre le champ des possibles. L’avènement d’une démocratie libérale occidentale relativement classique, fait penser à une révolution incomplète à l’issue de son cheminement. Cependant, il faut bien voir que le contrôle du pouvoir passe de l’armée à un gouvernement civil, ce qui n’a rien d’évident en raison du prestige considérable de l’institution militaire dans la mise en déroute du régime de l’Estado Novo. La Révolution des Œillets inspire de nombreux partisans dans d’autres pays d’Europe, au premier rang desquels les militants de l’Espagne voisine. À quelques jours de la fin du Processo Revolucionário em Curso, la mort du dictateur Francisco Franco le 20 novembre 1975 ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire de la péninsule ibérique.
Pour aller plus loin :
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FROSSARD Charlotte, “L'Entretien Jet d'Encre # 20, Avec Irene Flunser Pimentel”, Jet d’encre, décembre 2018.
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GUERREIRO Emmanuelle, "Échos de la Révolution portugaise dans les archives de l’AFP et du journal Le Monde", Reflexos, 2016.
LÉONARD Yves, Sous les œillets la révolution : le 25 avril 1974 au Portugal, Chandeigne, 2023.
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PEREIRA Victor, C’est le peuple qui commande : la révolution des Œillets 1974-1976, Éditions du Détour, 2023.
PROSDOTTI Emanuela, “Portugal, 25 avril 1974 : la Révolution des Œillets”, L'Histoire à la BnF, avril 2024.
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VARELA Raquel, “25 novembre 1975 : retour sur le jour qui stoppa le processus révolutionnaire portugais”, Contretemps, 25 novembre 2014.
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